7/ Tolérance immunitaire
Extrait de « Les maladies dégénératives. Les propositions du
Docteur André Gernez ». Soline Abbeville
Il existe
chez le nouveau-né, une période de tolérance immunitaire qui disparaît
progressivement tandis que le système immunitaire de l’enfant se développe.
Pendant
cette période le nouveau-né est protégé des agents pathogènes par les
anti-corps (immunoglobulines) transmis par la mère.
Cett
tolérance immunitaire est indispensable à la survie du nouveau-né parce qu’elle
lui permet de ne pas rejeter ses propres constituants et de tolérer tout au
long de sa vie ceux de son environnement.
Cette reconnaissance-tolérance
s’achève au bout de quelques semaines quand le système immunitaire de l’enfant
devient fonctionnel.
La
reconnaissance implique bien entendu que les contacts avec les constituants du
milieu (poussière, pollens, spores, acariens, moisissures, poils, plumes,
germes,…).
Leur absence
ou leur pénurie pendant cette période les rend par la suite allergisants et
intolérés.
Les accouchements sont actuellement presque à 100% à l’hôpital dans un
milieu aseptisé dépourvu d’allergènes, ce qui explique l’accroissement de la
population allergique.
La solution serait de prendre une pincée de poussière de maison
provenant d’un sac d’aspirateur domestique de la souffler au-dessus du
nouveau-né.
Ainsi le nouveau-né en
contact avec ces allergènes pendant sa phase de reconnaissance-tolérance,
reconnaitra ces allergènes évitant toute allergie future.
En revanche concernant les
vaccins, on peut se poser la question comme le Docteur Gernez :
Si la
vaccination a lieu trop tôt, alors que le système immunitaire est immature, le
bébé ne risque t’il pas de tolérer l’antigène contenu dans le vaccin plutôt que
de produire des anticorps correspondants ?
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